Competence

The professional competence that the advisor must demonstrate distinguishes him from a simple subordinate, allows him to use professional judgement in a certain context, and is the reason why clients request his services. He must have the necessary competencies and resources to fulfil his ethical obligations resulting from his status as a professional.

The financial products and services offering is strictly regulated. It is prohibited, therefore, to sell products and services without the certification and the rights to practice required to do so. Also, the advisor's service offering must be compatible with his clients’ needs.

In this regard, the more complicated the client’s situation, the more extensive competence is required from the advisor and the more his explanations and advice must demonstrate a mastery of very specialized information. It is sometimes a trap in which the advisor risks overstepping the limits of his skills and knowledge, especially in business strategy, tax, or regarding products with which he is less familiar.

The advisor must not undertake or continue a mandate for which he is not sufficiently prepared or for which he does not have the certification or all the means necessary without obtaining the necessary assistance or knowledge.

La compétence professionnelle consiste en la maîtrise de trois éléments: le savoir, le savoir-faire et le savoir-être. Ils sont tous nécessaires à l’exercice d’une activité professionnelle et résultent d’une part d’inné et d’une part d’acquis développés notamment par la formation et l’expérience.

Composante de la compétenceDéfinition
SavoirConnaissance
Savoir-êtreHabiletés propres au domaine d’activité
Savoir-faireDimensions relationnelle, éthique et déontologique dans l’exercice des fonctions

La compétence inclut notamment la capacité du représentant à:

  • mettre en œuvre des stratégies marketing;
  • établir des relations d’affaires;
  • offrir un service-conseil;
  • vendre des produits et services;
  • offrir un service à la clientèle;
  • organiser sa pratique professionnelle;
  • tenir sa pratique professionnelle à jour.
Compétence du conseillerAvantage pour le conseillerAvantage pour le client
Présente bien son rôle et son offre de serviceFait ressortir la valeur de ses services et obtient un mandat clair de son clientComprend bien l’étendue des produits et services offerts
Utilise des techniques telles que la vulgarisation et la reformulation de l’informationS’assure que son client comprend bien et prend des décisions en toute connaissance de causeComprend bien les renseignements transmis
Connaît bien les produits, malgré leur complexité, et pose ainsi les bonnes questions à son clientS’assure que le produit convient à son clientObtient le produit qui lui convient
Évalue régulièrement le degré de satisfaction de ses clientsAméliore sa prestation de services et fidélise sa clientèleSent que son représentant tient compte de son opinion

L’incompétence ne signifie pas nécessairement que l’on commet une infraction déontologique. Toutefois, un comportement démontrant de l’incompétence peut devenir la source d’une infraction déontologique.

Exemples d’incompétence

  • Avoir des dossiers désorganisés
  • Ne pas ajuster son approche de vente pour favoriser la confiance du client
  • Se prononcer sur la convenance d’un produit sans être certain qu’il convient
  • Proposer un produit sans le connaître
  • Proposer de remplacer un produit sans le connaître
  • Ne pas connaître un éventail suffisamment étendu de produits pour être en mesure d’offrir à son client celui qui lui convient
  • Ne pas être en mesure de distinguer les caractéristiques et particularités des différents produits disponibles
  • Ne pas suivre de formations pour garder ses connaissances à jour
  • Ne pas reconnaître les faiblesses de son service à la clientèle

Voici certaines infractions déontologiques liées à l’incompétence:

  • Inciter une personne de façon pressante ou répétée à recourir à ses services
  • Ne pas saisir les besoins particuliers d’un client
  • Répondre à une demande d’un client alors qu’on ne maîtrise pas le sujet
  • Ne pas tenir compte des produits que le client détient déjà
  • Ne pas être en mesure d’expliquer les particularités, entre autres les risques et les frais, d’un produit offert au client
  • Donner des renseignements erronés, notamment de nature fiscale, sur les produits offerts
  • Ne pas informer son client du traitement fiscal des rendements potentiels des produits offerts
  • Utiliser du jargon sans se soucier de la compréhension de son client
  • Vendre un produit pour lequel on n’a pas la certification requise
  • Ne pas être disponible pour ses clients
  • Dénigrer un autre représentant

C’est en connaissant bien ses obligations déontologiques, en se conformant à ses obligations de formation continue et en adoptant un processus rigoureux auprès de ses clients que le conseiller évite les risques de commettre, même sans mauvaise intention, des infractions déontologiques.

Le défaut d’offrir un service de qualité et professionnel peut avoir de sérieuses conséquences pour le client, évidemment, mais aussi pour le conseiller et pour l’ensemble de la profession. Par exemple:

  • Le client n’obtient pas une solution qui convient à sa situation et à ses objectifs.
  • Le client ne prend pas de décision en toute connaissance de cause parce qu’il ne comprend pas bien les produits proposés ou les risques afférents.
  • Le client peut subir des pertes financières.
  • Le conseiller s’expose à perdre la confiance de son client, qui pourrait décider de ne plus recourir à ses services. Il risque même de voir sa réputation entachée et de perdre d’autres clients, existants ou potentiels.
  • Une demande d’enquête peut être déposée auprès de la CSF contre un conseiller incompétent et il peut s’ensuivre une plainte devant le comité de discipline.
  • L’Autorité des marchés financiers peut déposer une plainte pénale à l’endroit du conseiller qui outrepasse les limites de son champ d’expertise.

Lorsqu’un conseiller fait preuve d’incompétence, c’est l’image de toute la profession qui est ternie, entraînant ainsi une baisse de la confiance du public à son égard. Finalement, tout le monde y perd.

Une bonne manière de tester sa capacité de bien servir le client tout en respectant ses obligations consiste à se poser les questions suivantes:

  • Ai-je la certification requise pour vendre le produit proposé ou poser l’acte demandé par le client?
  • Ai-je les connaissances et la compétence requises pour conseiller le client ou poser l’acte demandé par le client?
  • Les questions du client me rendent-elles mal à l’aise?
  • Puis-je conseiller ce client en restant dans ma zone d’expertise?
  • Le client serait-il mieux servi par un autre professionnel?
  • Aurais-je avantage à faire appel à un expert en la matière pour optimiser la valeur de mon conseil?
  • Ai-je le temps et serais-je en mesure de bien servir un nouveau client?

Le conseiller doit répondre convenablement à toutes ces questions pour s’autoriser à servir un client.

La meilleure façon de réussir tout en se conformant à ses obligations consiste à se démarquer par sa compétence et par la qualité de ses services. Le conseiller pourra alors gagner la confiance de ses clients en faisant valoir les avantages uniques de travailler avec lui.