Article 28 février 2023

Les Canadiens ont une perception négative de leur situation financière

C’est ce qui ressort d’un sondage mené par Léger Opinion auprès de 1500 Canadiens à la mi-janvier 2023 pour le compte du Groupe financier Co-operators, où plus des deux tiers (66 %) des Canadiens ont une appréciation négative de leur situation financière. Qui plus est, les données recueillies lors de la recherche ont montré que la majorité des gens n’ont pas planifié leurs finances personnelles.

Le sondage pancanadien nous apprend aussi que, depuis le début 2023, alors que l’inflation se maintient à des niveaux très élevés, les problèmes d’accessibilité financière persistent pour un Canadien sur deux (45 %), ceux-ci craignant que leurs revenus ne suffisent pas à couvrir leurs dépenses de base cette année. Tout cela a fait dire au président et chef de la direction de Co-operators, Rob Wesseling, que : « Le climat économique actuel continue d’exercer une pression financière importante sur la classe moyenne ». 

Le sondage Léger Co-operators rapporte également que planifier ses finances personnelles est essentiel pour atténuer les inquiétudes financières. Parmi les personnes qui n’ont pas de plan, un tiers (33 %) déclarent qu’elles auraient davantage confiance dans leur situation financière si elles en avaient un. De plus, ceux qui font appel à une conseillère ou un conseiller en sécurité financière s’accordent à dire en majorité que leur professionnel les aide à avoir confiance dans leurs décisions financières (58 %) et à moins s’inquiéter de leur situation financière (56 %). « Avec autant de personnes qui craignent de ne pas pouvoir joindre les deux bouts et si peu qui misent sur un plan financier pour les guider, il est clair que des conseils financiers de qualité et un travail de sensibilisation sont plus que jamais nécessaires pour outiller les Canadiens et les aider à relever les défis actuels en matière d’accessibilité financière », a conclu M. Wesseling.

Toujours selon le sondage, les personnes qui consultent une conseillère ou un conseiller en sécurité financière sont, comparativement à celles qui ne le font pas :

  • 42 % plus susceptibles de dire qu’elles peuvent couvrir leurs dépenses de base et mettre de l’argent de côté pour leur épargne.
  • Deux fois plus susceptibles de penser que leurs habitudes de placement leur permettront d’assurer leur réussite financière future.
  • Deux fois plus susceptibles d’avoir une opinion positive de leur situation financière actuelle en général.

« Les résultats du sondage sont sans équivoque : les conseils financiers sont indispensables pour aider à avoir davantage confiance en notre avenir financier », a souligné Jessica Baker, vice-présidente du réseau de Co-operators. « Beaucoup de gens estiment ne pas savoir comment épargner ou ne pas en avoir les moyens; ce sentiment s’accentue en période de difficultés économiques. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des moyens de couvrir les dépenses de base tout en épargnant un peu.
 

Pour les épargnants qui ne savent pas par où commencer, Mme Baker offre les conseils suivants :
 

  1. Adressez-vous à un professionnel des services financiers. 
    Bien s’entourer est la première étape pour reprendre confiance dans vos finances. Une conseillère ou un conseiller en sécurité financière, ou un planificateur financier peut vous aider à élaborer un plan qui tient compte de votre budget et de vos besoins.
     
  2. Fixez vos objectifs d’épargne et de placement. 
    On peut commencer à épargner et à investir avec n’importe quelle somme. Qu’il s’agisse de votre première maison, d’un fonds d’urgence ou de vos vacances de rêve, avoir des objectifs tangibles peut vous aider à créer un plan financier personnalisé.
  3. Tirez parti d’un REER ou d’un CELI. 
    Les régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER) et les comptes d’épargne libres d’impôt (CELI) aident à épargner pour la retraite, mais ils ne se limitent pas à ça. Peu importe quand vous commencez au cours de l’année, l’argent versé dans un REER ou un CELI peut vous aider à payer moins d’impôt sur le revenu et à profiter d’une croissance des placements à l’abri de l’impôt, en plus de bénéficier des intérêts composés.